Interventions Non Médicamenteuses

Interventions Non Médicamenteuses

OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »Et les Interventions Non Médicamenteuses y participent pleinement !

De quoi parle-t-on ?

Souvent appelées médecines douces, pratiques complémentaires, pratiques alternatives, les thérapies dites alternatives portent un autre nom, beaucoup plus appropriées : Les Interventions Non Médicamenteuses ou encore INM.

On recense à ce jour différentes sémantiques pour 400 pratiques répertoriées.

Ce sont des pratiques de soins dites non conventionnelles appelées également Médecines douces, Médecines non conventionnelles, Thérapies alternatives, Médecines complémentaires alternatives, Thérapies non médicamenteuse ou encore Interventions non médicamenteuse …

Exemples de thérapies alternatives : Acupuncture, Aromathérapie, Art-Thérapie, Chiropraxie, Homéopathie, Hypnose, Massages, Méditation, Musicothérapie, Naturopathie, Ostéopathie, Phytothérapie, Qi gong, Réflexologie, Relaxation, Shiatsu, Sophrologie, Tai Chi chuan, Yoga, Zoothérapie…

Des interventions plébiscitées par les français

Selon une enquête d’opinion de l’Académie nationale de médecine parue en février 2020, sur la représentation et les attentes de la société vis-à-vis de la médecine et des médecins, « de nombreux français se tournent vers d’autres moyens pour se soigner » et « les pratiques médicales alternatives peuvent également être un moyen de pallier les déficiences du système médical classique.»

Ainsi, les opinions sur les thérapies alternatives sont globalement positives

  • « 83% d’entre eux pensent que ces pratiques sont complémentaires avec la médecine conventionnelle »
  • « 71% vont même jusqu’à affirmer que les pratiques médicales alternatives peuvent régler des problèmes que la médecine conventionnelle ne peut pas résoudre »
  • « 69% qu’elles sont plus attentives au bienêtre des patients »

Une exigence scientifique et un souci éthique au service des personnes

Cet engouement est porté par une volonté et une dynamique de démocratie en santé, une reconnaissance des droits et des préférences des personnes, les limites de la biomédecine et l’approche holistique plébiscitée par ces français.

5 facteurs qui expliquent cet engouement

  1. Besoin d’humanité
  2. Se réapproprier un espace de liberté et d’expression
  3. Être dans le non jugement
  4. Empathie et sollicitude témoignées
  5. Réhabilitation d’une autonomie

Un renouveau nécessaire de la pensée médicale et des pratiques soignantes s’avère incontournable par l’importance du Care et de la prévention, l’importance du prendre soin de soi et une approche plus humaniste de la médecine et des soins.

Le constat en 2021

« Les français s’orientent de façon croissante vers ces nouvelles pratiques »- Académie nationale de médecine

« Le recours aux thérapies alternatives concerne la société dans son ensemble

et les malades dans leur diversité » – Pr Grégory Ninot

« Nous étouffons parmi des gens qui pensent avoir absolument raison » – Albert Camus

  • Les patients sont en véritable recherche de mieux-être et de complément, voire d’alternatives à une médecine curative allopathique.
  • Les citoyens, et en particulier les patients s’orientent de façon croissante vers les thérapies alternatives.
  • Il existe une attitude de réserve chez les médecins vis à vis de ces pratiques.
  • Une offre de plus en plus large et hétérogène.
  • De la confusion envers les thérapies alternatives

La position de l’OMS

L’OMS prône actuellement « une stratégie visant à encourager leur insertion au niveau international pour soutenir la prévention, la qualité de vie et le bien vieillir », « une intégration cohérente de ces pratiques. »

Qu’est-ce qu’une Intervention Non Médicamenteuse (INM) ?

Définition courte*

« Interventions non pharmacologiques fondées sur des données probantes, hors chirurgie et dispositif médical »

Définition longue*

« Intervention psychologique, corporelle, nutritionnelle, numérique ou ergonomique sur une personne visant à prévenir, soigner ou guérir. Elle est personnalisée et intégrée dans son parcours de vie. Elle se matérialise sous la forme d’un protocole. Elle mobilise des mécanismes biopsychosociaux connus ou hypothétiques. Elle a fait l’objet d’au moins une étude interventionnelle publiée menée selon une méthodologie reconnue ayant évalué ses bénéfices et risques. »

*Définitions tirées du Guide professionnel des INM – Pr Grégory Ninot

 

 

« Une INM est une action supervisée par un professionnel du soin ou de la prévention » – Pr Grégory Ninot

 

 

« Une INM est une méthode réunissant plusieurs composantes au sein d’une théorie dans le but de résoudre un problème de santé, soit en amont d’autres traitements, soit en complément » – Pr Grégory Ninot

 

 

 

 

 

23 thérapies identifiées sur des critères méthodologiques rigoureux*

*Selon le rapport de l’A-MCA sur les médecines complémentaires alternatives.

L’objectif des Interventions Non Médicamenteuses

Les Interventions Non Médicamenteuses sont multiples et participent pleinement d’une médecine intégrale et intégrative.

La médecine intégrative

Le terme médecine intégrative est utilisé pour désigner le recours simultané à la médecine conventionnelle et aux interventions non médicamenteuses dans le suivi d’une personne.

La médecine intégrative réunit plusieurs approches complémentaires dans une situation clinique donnée. Il s’agit, non pas d’additionner des pratiques, mais de les rendre synergiques et organisées dans le temps, au moyen d’une démarche d’élaboration avec le patient, guidé par le praticien.

Pour exemple, le Centre Vitruve est un lieu unique pour soigner dans la globalité de l’être humain.

Centre Vitruve et médecine intégrative

Le travail d’équipe en utilisant les Interventions Non Médicamenteuses.

Le travail d’équipe conduit des professionnels à s’associer autour d’une personne et de son entourage. La communication et la transmission des informations sont les clés de la réussite de la prise en charge du patient. Ce travail d’équipe rassemble des professionnels aux champs d’actions très différents mais complémentaires. Les médecins et les autres professionnels doivent pouvoir compter sur une organisation efficace basée sur une évaluation et une hiérarchisation précise des besoins du patient.

L’orientation vers des pratiques complémentaires

L’orientation vers des pratiques complémentaires, des Interventions Non Médicamenteuses se fait principalement sous la supervision, la coordination ou l’accompagnement d’un médecin, du médecin traitant ou du médecin du travail.

Afin de les aider dans l’orientation de pratiques adaptées, il est possible d’aider à l’orientation des patients vers des pratiques adaptées en fonction des motifs de consultation identifiés.

Si vous êtes médecin, je peux vous transmettre un Guide pratique d’orientation des pratiques basé sur des cas illustres qu’ont rencontrés les médecins et les praticiens du Centre Vitruve notamment. Il n’est pas exhaustif et peut être soumis à d’autres orientations si le médecin le juge nécessaire.

De la même manière, je peux vous transmettre des fiches descriptives de chaque pratique avec leur description, les motifs de consultation adaptés à chaque pratique, à qui s’adresse ces pratiques, les bienfaits et la littérature scientifique associée si vous le souhaitez.

Les médecins et les Interventions Non Médicamenteuses

Dix orientations ou travaux sont proposés pour soutenir l’inclusion et l’intégration des Interventions Non Médicamenteuses vers l’intégration d’INM dans les parcours individuels de santé. Source Rapport A-MCA.

Idéalement, un médecin devrait pouvoir prescrire des INM :

  • En fonction de son diagnostic, il indiquerait les INM les plus pertinentes à chaque patient
  • Il expliquerait leurs mécanismes d’action, leurs bénéfices, leurs risques et leurs mises en œuvre
  • Il anticiperait les interactions avec les traitements biomédicaux autorisés
  • Il proposerait une posologie au patient en la personnalisant en fonction de ses préférences et de son mode de vie
  • Il partagerait la décision avec le patient
  • Il lui conseillerait des conduites à tenir
  • Il l’orienterait vers un réseau de professionnels compétents et labellisés situés à proximité de son lieu de vie
  • Il suivrait à distance l ’évolution de son patient
  • Il fixerait un calendrier de rendez-vous en cohérence avec les objectifs visés
  • Il signalerait aux autorités compétentes les effets indésirables et les interactions délétères avec d’autres thérapeutes

Conclusion

Les Interventions Non Médicamenteuses, fortement plébiscitées par les français, ont un avenir certain et la médecine conventionnelle doit désormais s’ouvrir davantage à ces pratiques. Force est de constater que de nombreux médecins s’y intéressent déjà ou que certaines pratiques sont déjà intégrées dans des centres médicaux ou certains hôpitaux.

Il reste encore du travail à réaliser pour les faire passer de tolérer à intégrer. Souhaitons que la voix de ces français soit entendue et que les INM soient intégrées dans nos sociétés, pour le bien des personnes et des patients.

« Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux » – Hippocrate