Soumission : Arrêter de se soumettre

Le Message Sérénité 8 – Stop à la soumission !

Le Message Sérénité 8 : Voir également la vidéo sur YouTube “Stop à la soumission !”

 

Vidéo inspirée d’une autre que je vous recommande !

Un berger qui a tout compris sur le Coronavirus !

 

Sommes-nous soumis ? conditionnés ? Sommes-nous des « moutons » ?

Je vous propose de voir tout de suite, un petit film, une expérience de psychologie sociale réalisée dans la salle d’attente d’un ophtalmologue.

Voir le Film de psychologie sociale : salle d’attente d’un ophtalmologue dans ma vidéo.

Très instructif, non ? Voire très effrayant !

Que se passe-t-il dans ce film ?

Les personnes cherchent le consensus… et à se fondre dans la masse

D’abord surprise, les personnes finissent par adopter des comportements similaires aux autres, sans réfléchir… elles se soumettent, naturellement, et s’adaptent, aux comportements du groupe… comme … des moutons…

Pourquoi ?

D’abord, par peur… Quelle peur ?

La peur de ne pas appartenir à un groupe, d’être exclu d’un groupe, de se sentir seul, isolé, d’être en marginalité.

C’est également une réponse à un besoin, le besoin d’appartenance, d’appartenir à un groupe.

Cette peur, c’est une pression, que les chercheurs, en psychologie, nomment la pression de conformité (le conformisme) tient au fait que l’idée d’être exclu d’un groupe, du groupe est très inconfortable voire insupportable pour certains. Chacun a un seuil différent de tolérance.

D’où vient cette conformité ? ce mimétisme ? Cette soumission ?

Ce conformisme provient de la peur d’être exclu mais aussi de nos conditionnements.

Ces conditionnements nous viennent principalement des figures d’autorité, (nos parents, nos éducateurs, notre société, notre religion, les médias), mais pas que.

La pression sociale des groupes auxquels nous appartenons joue également un rôle emprisonnant et réducteur tout aussi puissant et pernicieux.

Ne pas négliger le conditionnement des groupes auxquels nous appartenons. Un groupe social que nous n’avons pas forcément choisi volontairement et que l’on peut subir.

Est-possible d’échapper à la pression sociale du groupe et à sa soumission ?

Oui, heureusement, nous pouvons apprendre à sortir de cette contrainte en prenant du recul émotionnellement et en regardant les choses avec un peu de distance.

C’est ainsi que nous pouvons devenir les désamorceurs des hystéries et des psychoses collectives, surtout lorsque les médias jouent volontairement sur nos émotions !

Importance d’un groupe qui correspond davantage à nos valeurs, à nos aspirations, à notre vision du monde et de la vie.

D’où viennent vos valeurs ? D’où viennent vos croyances ? D’où vient votre vision du monde ?

Viennent-t-elles d’une démarche intérieure que vous avez menée tout au long de votre existence ou viennent-t-elles de votre éducation, de ce que vous avez collecté des groupes que vous avez fréquentés et que vous avez adoptés mais sans être tout à fait conscient du bien-fondé de ces croyances ?

Comment expliquer ces comportements de soumission ?

Depuis notre tendre enfance : nous avons été éduqués, élevés, formés, dressés, domestiqués, selon les croyances, les normes et les contextes de son milieu, de la société, du pays dans lequel on vit.

Éducation : Nous recevons un ensemble de connaissances : des connaissances intellectuelles, culturelles, morales acquises dans ce domaine par quelqu’un, par un groupe, par nos parents, par nos éducateurs

Dressage : Action ou manière de dresser un animal, mais aussi forme d’éducation, d’apprentissage particulièrement sévère : Le dressage d’un enfant.

A quoi avez-vous été éduqué, dressé ?

Formation : Action de donner à quelqu’un, à un groupe, les connaissances nécessaires à l’exercice d’une activité, d’un métier

Domestication : Transformation d’une espèce sauvage en espèce soumise à une exploitation par l’homme, en vue de lui fournir des produits ou des services

A quoi avez-vous été formé, formaté, domestiqué ?

Sommes-nous soumis ?

Soumission : Action de mettre ou fait de se mettre sous le pouvoir d’une autorité contre laquelle on a lutté ; privation d‘indépendance qui en résulte.

Acceptation d’une autorité intellectuelle ou morale : Soumission aux lois.

Pourquoi sommes-nous soumis ? et Comment ?

Qu’est ce qui nous soumet ? qu’est-ce que la soumission dans nos sociétés dites démocratiques ?

C’est un ensemble de droits et de devoirs mis en œuvre par un système juridique qui peut être coercitif (contraintes) pour en faire respecter l’application, c’est un ensemble de règles morales l’expression de coutumes d’une époque, d’une mode.

C’est quoi être citoyen en fait ?

Or, qu’est ce qui nous oblige à être citoyen ?

Après tout on sait bien que les processus démocratiques ne sont pas apparus en un seul jour, c’est un ensemble d’événements, de mutations, d’évolutions techniques qui l’ont permis.

Avant d’être citoyen nous étions : esclaves, aristocrates, rois, prêtres, serfs, affranchis, etc.

Aujourd’hui, on ne nous considère par comme des citoyens mais comme des consommateurs et notre seul pouvoir est notre pouvoir d’achat !

Mais, pourquoi sommes-nous toujours soumis à quelque chose ?

Or il existe, un désir, pour un grand nombre, de ne plus dépendre arbitrairement de la décision d’un seul.

Qu’est ce qui empêche l’homme, au sens d’humain, de s’affranchir définitivement du poids de la servitude qu’elle soit consentie ou bien subie (dictature) ?

Cause majeure : Les lois

Combien y a-t-il de lois en France ? Beaucoup trop !

A ma connaissance, les services du Premier ministre ont fait un recensement fin 2010 où notre droit était alors régi par 58 codes, 2.000 lois et 26.000 décrets pour ne parler que des textes “en vigueur”

Il y a beaucoup plus de loi en français. La France compterait environ 10 500 lois et 127 000 décrets.

Combien exactement ? Je crains bien que personne ne le sache exactement.

Toutes les lois sont créées pour une raison. Que les Français obéissent.

Comme dans la plupart des états de droit, l’inflation législative a atteint des sommets ces dernières années.

En France, il existe un principe : “nul n’est censé ignoré la loi”, or, la multiplication exponentielle des lois et règlements rend ce principe inapplicable car même les spécialistes du droit s’y perdent souvent dans le méandre des codes et jurisprudences…

Le problème est que ces lois enfreignent petit à petit une chose essentielle, nos droits et nos libertés ! Voir ma vidéo à ce sujet.

Les droits inaliénables des droits de l’Homme et du citoyen !

Sommes-nous libres ?

Non, car pour la plupart, on intériorise ces conditionnements même si on sait qu’ils ne nous conviennent pas totalement.

Nous avons intériorisé depuis longtemps des tabous, des injonctions, des règles qui nous dictent consciemment ou inconsciemment nos comportements.

Exemple en psychologie : Les 5 drivers – moteurs inconscients – messages inconscients

D’où le travail à faire à ce niveau-là, un travail d’infidélité à ce que nous avons reçu si ce que nous avons reçu ne correspond pas à nos valeurs = fidélités inconscientes

Autre chose importante et pire dans cette expérience : Nous avons tellement bien intériorisé le conditionnement venant de l’autorité que nous finissons par l’imposer aux autres sans le concours de l’autorité.

Tout le monde se conforme aux comportements sans en connaître l’origine = raffinement suprême d’une dictature, c’est lorsque le dictateur n’est plus obligé d’intervenir car le peuple a appris à respecter un certain nombre de règles sans que le bourreau soit encore présent pour les réprimander si les règles n’étaient pas appliquées = délation

L’expérience de Milgram

 

D’un angle plus psychologique je vais préciser mon propos en parlant de l’expérience de Milgram.

L’expérience de Milgram est une expérience de psychologie visant à étudier la soumission à l’autorité.

C’est une expérience de psychologie réalisée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram. « Cette expérience cherchait à évaluer le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité qu’il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l’autorité, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet.”

Milgram ne considère pas l’obéissance comme un mal car c’est un comportement inhérent à la vie en société néanmoins, il considère qu’elle devient dangereuse quand les individus obéissent aveuglément c-à-d que le degré d’obéissance est tel que le pouvoir de l’autorité prime sur la conscience personnelle.

Jusqu’où pouvons-nous aller par obéissance ?

Ce degré d’obéissance ne doit enlever en rien, le niveau d’éthique personnel.

Quand cela devient insoutenable nous pouvons en arriver à un point de désobéissance.

Cela dépend de la conscience personnelle de chacun.

Ce qui a inquiété Milgram.

Dans son expérience, Milgram a trouvé inquiétant que les sujets continuent à obéir et à administrer des décharges potentiellement dangereuses.

Qu’exerce sur nous la pression du groupe ?

La pression du groupe nous empêche de nous affirmer dans notre identité.

On peut très bien s’extraire de cette pression en faisant un pas en arrière.

Les médias jouent beaucoup sur les émotions pour hypnotiser les foules.

Recul = impasse à l’amplification émotionnelle, impasse à propagation de l’hystérie collective

Et la manipulation ?

Dans les principales définitions du Larousse :

Action de procéder à des opérations frauduleuses sur des chiffres, des données pour obtenir un résultat plus favorable : Manipulation électorale.

Action d’orienter la conduite de quelqu’un, d’un groupe dans le sens qu’on désire et sans qu’ils s’en rendent compte : La manipulation de l’opinion publique.

Est-ce nouveau ?

Non ! Historiquement l’homme s’est regroupé et a hiérarchisé les groupes.

Jusqu’à un passé proche cette conception de la soumission était “compréhensible” mais aujourd’hui ?

Pourquoi l’expérience de Milgram fonctionne-t-elle à nouveau ?

Une question à laquelle je vous laisse méditer…

Sous quel régime sommes-nous ?

Oppression ? : Action d’opprimer, d’accabler sous une autorité tyrannique

Dictature ? : Régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l’exercent sans contrôle, de façon autoritaire ; durée pendant laquelle s’exerce le pouvoir d’un dictateur.

Pouvoir absolu exercé par une personne ou un groupe dans un domaine particulier ; tyrannie.

Tyrannie ? : Pouvoir absolu exercé par un tyran.

Littéraire. Gouvernement despotique et cruel. Autorité oppressive et violente. Contrainte violente, pouvoir irrésistible de quelque chose…

Je ne sais pas sous quel régime nous sommes.

Mais si nous ne sommes pas en dictature, cela y ressemble de très près…

Que faire ?

1/ Intéressant de réfléchir aux règles auxquelles on se conforme car « on a toujours fait comme cela » ?

2/ Remettre en cause ses propres pratiques : Des conséquences extrêmement graves, de soumission

3/ Apprendre à ne plus être conditionné par la pression du groupe social

4/ Ne pas se tromper dans la stratégie d’insoumission non violente Notre premier ennemi = les groupes sociaux où nous sommes englués

5/ Apprendre à se détacher émotionnellement des groupes dans lesquelles on ne se reconnaît plus pour trouver votre identité et retrouver un groupe que vous aurez choisi volontairement et consciemment

Ce qui est sûr : Nous passons par…

La succession d’états émotionnels pas toujours faciles à gérer, parfois, opposés qui reviennent plus ou moins régulièrement : Des alternatives de colère et d’abattement

L’obligation de choisir entre deux possibilités (dilemme) : L’alternative est embarrassante : parler ou se taire

La nécessité de faire renaître une alternative démocratique, qui n’existe plus…

Quoiqu’il en soit, en tant qu’être humain, continuer à évoluer vers l’autonomie.

Cheminer vers l’autonomie… qui est un vaste chemin…

Et que nous verrons dans une prochaine vidéo

Merci de votre attention !